TO THE MOON
Développeur : Freebird games
Sortie : 01/11/2011
Plateforme : PC
Il m'a fait pensé à : Illusion of Time, Inception, Eternal sunshine of the spotless mind
Bon, j'ai enfin installé Steam. Et là, au secours la dose de jeu que j'ai acheté en peu de temps. Premières promos Steam pour moi, vous imaginez le truc : je débarque et bim le super mega pack indie pour une soixantaine d'euros. C'est honnête comme prix vu la trentaine de jeu présent dans le pack même si j'avais déjà acheté super meat boy 3 fois auparavant (ouais mais bon il est dans tous les packs celui là).
Bref, je me lance, j'installe To the moon en premier cédant ainsi à l'insistance d'un pauv' type qui me tanne avec ce jeu depuis quelques mois déjà.
Johnny Wyles est mourant. Sa dernière volonté ? Aller sur la lune, rien que ça.
Il fait donc appel à une société un peu spécial appelé Sigmund Corp. qui a la possibilité d'exaucer les vœux des personnes sur le point de mourir.
Le procédé est "simple" ! Deux agents de cette société, les docteurs Rosalene et Watts vont se connecter à l'esprit de Johnny et vont modifier ses souvenirs afin qu'il pense avoir été sur la lune. Ca, c'est la version simple. Pour entrer un peu plus dans les détails, ils vont en fait se balader dans les souvenirs du mourant, du présent à son enfance , afin de déterminer la raison de son envie d'aller sur la lune et, en quelque sorte, d' inoculer l'envie de devenir astronaute à Johnny lorsqu'il était enfant.
To the moon se présente visuellement comme un RPG old school mais pas jolie. (il a été réalisé sur RPG Maker pour info)
Dés l'écran titre, une musique au piano imprégné d'une bonne grosse dose de mélancolie vous met dans l'ambiance. Perso j'ai senti que j'allai en chier pour retenir la larmichette. C'est mon année après The walking dead ...
On va passer rapidement sur le gameplay, qui n'est pas bien profond disons le.
Vous vous déplacez sur un plan 2D vu du dessus comme un Secret of mana (sauf que là vous vous déplacez dans 4 directions et non 8). Votre but consiste en général à assister aux souvenirs de Johnny, ce qui du coup vous laisse plutôt dans un rôle passif. Néanmoins, pour passer au souvenir suivant, vous allez devoir chercher des liens mémoriels (des objets fort symboliquement dans l'esprit du client) qui vont vous permettre en gros d'assembler un mémento (lors d'un mini jeu pas terrible et inutile à mon goût). Voilà, c'est tout pour le gameplay : vous regardez, vous vous baladez dans des lieux exigus, et vous passez au souvenir suivant, point barre.
Oui mais voilà, la partie narration est plutôt bien ficelé et on découvre les points clés de l'histoire que par petits bouts pour à la fin reconstituer le puzzle de la vie de Johnny. La musique joue un grand rôle, avec ses thèmes entre stress intense et mélancolie profonde à tendance suicidaire. L'ambiance lourde est contrebalancé heureusement par un humour assez décalé et plein de clin d'œil aux jeux vidéos, séries tv etc. Le mix des deux est assez bien dosé en général.
Pas la peine de sortir un paté de dix pages pour décrire To the Moon. Selon votre sensibilité vous allez soit l'apprécier ou vous emmerder quelque chose de concret.
Disons que si vous avez aimé Journey, The walking dead et en général des titres portés sur la narration, vous allez sans doute plonger dedans et tuer le jeu en une soirée.Car oui, 4 heures vous suffiront à en venir à bout.
To the moon n'est pas vraiment un jeu. C'est plutôt une sorte de livre interactif avec des illustrations pas terrible mais une belle musique et une histoire TOP MOUMOUTE !
Les +
Histoire
Ambiance
Musique
Les -
Gameplay limité
Assez laid (même si ça a son charme parait-il)